Rapport du voyage 2016 dans le Tamil Nadu.

 



Il s'agit de notre 4eme séjour dans le Tamil Nadu à la rencontre des familles que nous parrainons. Cette fois ci nous avons décidé de rencontrer le maximum de familles chez elles afin de mieux nous rendre compte de leurs conditions de vie: nous ne serons pas déçus puisque nous visiterons plus de 90% des familles chez elles.

 


Le bureau au grand complet s'est retrouvé à Chennai (Madras) le 15 janvier 2016.

 


Vendredi 15 janvier :

 

Nous prenons la route vers Pondicherry (180 km au sud de Chennai) et faisons un arrêt à Gingee où nous retrouvons le Père Nithiya et Arul Oli.

 

Nous nous rendons dans quelques petits villages où nous attendent plusieurs familles parrainées et d'autres en attente de parrainage.

 

Nous rencontrons Jeevitha, mère de 2 enfants et qui élève aussi les 2 enfants que son mari (décédé) avait d’un précédent mariage (leur maman est aussi décédée), la grand-mère est là aussi.  Cette famille est parrainée par l’association en attente d’un parrain. Puis nous rencontrons Pushpa avec ses 2 enfants et la mamie ; Pushpa a été grièvement brûlée au cou. Cette famille est en attente de parrainage.

 

Maginai Rani avec sa fille Evangeline est parrainée, sa maison a été endommagée par les inondations (nous lui remettrons lors de notre passage dans une semaine la somme de 75€ qui lui permettra de réparer sa maison). Son mari est mort du Sida, elle est elle-même positive. Elle est mise à l’écart du fait de la maladie, mais notre visite a permis de changer le regard de ses voisins sur elle.

 

Vint le tour de Leema Rose, parrainée, dont la maison a été complètement détruite par les inondations (photo ci-jointe): nous lui remettrons la somme de 435 € (partie des dons récoltés lors de l'AG), ceci devrait l'aider à reconstruire sa maison.

 

Arul Oli et Fr Nithiya nous emmènent devant la maison du couple Aaron et Rosalia, parents de 2 enfants de 20 et 17 ans, tous deux lourdement handicapés (mental et physique) ; ces 2 jeunes ne parlent pas, ne tiennent pas debout, ils ont une vie complètement végétative. Vision terrible de la détresse et du courage des parents : nous nous engageons à leur trouver un parrain, cela les réconforte un peu.

 

 

 

Nous repartons ensuite vers Villupuram où nous attend le père Felix; nous arrivons dans sa paroisse (St Francis Xavier church). A la fin du repas nous rencontrons la famille de Maghimai, grand-mère en charge de ses 5 petits-enfants, la mère est décédée et le père était parti quelques mois avant : leur maison a été entièrement détruite par les inondations. Nous avons pu la semaine suivante récolter la somme de 1000€ de la part du fils du sponsor ; grâce à ce don généreux, cette grand-mère va pouvoir reconstruire une maison en matériaux plus résistants.

 


Nous reprenons alors la route pour Trichy où nous attendent le Directeur d'Udhayam Anthony Dass et Francis Xavier. Nous nous réunissons dans leur résidence (à 200 m des bureaux d'Udhayam) et fixons le programme des 4 journées suivantes.

 

Pour une première journée, elle a été bien remplie …

 


Le samedi 16 Janvier, les familles parrainées de Trichy  ont été conviées par le Père Nithiya pour une journée de rencontre avec le bureau de TNEN au grand complet. A notre arrivée, petits et grands entonnent un chant-prière ; beaucoup d’émotions de voir ces familles que nous ne connaissons pour certains qu’en photos. Le Père Nithiya, le Père Irudaya Rani et Francis Xavier souhaitent la bienvenue aux familles et présentent le bureau, chacun y va de son petit speech.

Puis nous avons reçu les 27 familles présentes une par une, chaque entretien durant au minimum un quart d’heure, aidés en cela par le père Nithiya et Francis Xavier, le tamoul ne nous étant pas encore suffisamment familier !

 

 La situation de chaque famille est détaillée et commentée : problèmes de santé, études des enfants (plusieurs enfants sont passionnés et brillants en sport) ; le Père Nithiya s’entretient avec certains ados : il leur conseille, au vu de leur scolarité actuelle, de s’orienter vers des métiers plus manuels et très porteurs actuellement dans la région (notamment celui de soudeur) plutôt que de poursuivre de longues études.

 

 

 

Quelques sévères mises en garde envers certains maris abusant de l’alcool et de la drogue, avec en plus violences envers leur épouse et parfois leurs enfants ; Francis Xavier est particulièrement chargé de suivre ces cas connus.

 

Séance photos avec chaque famille, un déjeuner leur est servi dans la grande salle d’Udhayam..

 

Cette journée a été longue et bien remplie. Mais également pour bon nombre de familles qui pour assister à cette réunion ont dû marcher et prendre plusieurs bus, bref un voyage de plusieurs heures, idem pour le retour. Mais que d’émotion, de sourires, parfois de larmes… une belle journée !

 

Nous annonçons  que dans les trois jours suivants nous visiterons chaque famille dans sa maison (disons plutôt dans son lieu de vie).

 

Dimanche 17 Janvier : nous commençons nos visites dans un village très isolé à l’ouest de Trichy où nous rencontrons Kalyani, veuve séropositive, 5 enfants (4 filles puis un garçon) heureusement non contaminés. La fille aînée, présente, est mariée et a une petite fille de 3 mois. La seconde est très douée pour le dessin et nous montre un cahier avec plusieurs de ses œuvres qui sont effectivement très jolies ; elle a effectué devant la maison un kolam, magnifique dessin à la craie pour la fête de Pongal. Le toit de la maison est fait de palmes et ne doit plus être très étanche. Premier repas de la journée : riz sucré et très parfumé servi dans une feuille de bananier, super bon. La moitié du village est présente …

 

Puis dans un autre village nous rencontrons la famille d’Ilangiyam, un couple avec deux enfants ; l’aînée, une fille de 13 ans, a bu du kérosène quand elle était petite : œsophage brulé et rétréci, elle est alimentée depuis par une sonde directement dans l’estomac (elle nous montre son ventre, la pauvre petite ! ) ; elle a un retard de croissance , et est plus petite que son frère de 7 ans ! Elle est suivie médicalement et doit subir un traitement très onéreux pour la famille afin d’espérer pouvoir manger normalement un jour et commencer une scolarité. Elle nous montre ses dessins dont elle est fière.

 

Leur maison est relativement confortable : murs en dur, toit en tuiles, ventilateur…

 

Le père, chauffeur de camion, a tendance à abuser de l’alcool et devient alors violent avec son épouse ; il a eu droit à un vigoureux sermon du Père Nithiya et du trésorier, devant femme et enfants, l’argent est donné à sa femme pour l’éducation des enfants et les soins pour la fillette, pas pour de l’alcool, il sera sous surveillance étroite de Francis Xavier.

 

 

 

Nous voyons plus tard Irudaya Mary dont le mari pêcheur a disparu dans le tsunami de 2004 ; parrainée depuis 2005, elle a pu élever ses deux enfants aujourd’hui âgés de 15 et 13 ans, et qui commencent à se débrouiller en anglais. Questionnés, ils nous disent tous les deux vouloir faire des études en informatique. Mary habite chez ses parents avec une sœur ; un copieux repas nous a été servi avec beaucoup de gentillesse et chaleur.

 

Nous nous rendons ensuite dans un autre village où le gouvernement a fait construire des petits logements en dur (10 m2) pour sédentariser des familles nomades ; il nous est difficile d’imaginer comment 6 ou 7 personnes arrivent à vivre dans une telle surface ; 3 de ces familles sont parrainées, les pères vendent sur les routes des objets prétendument religieux confectionnés par leurs épouses à la maison.

 

Nous sommes reçus dans la maison de Rengaraj : un quatrième enfant est attendu ; la sœur du mari qui vivait avec eux vient de se marier ; faute de grands parents, Rengaraj doit payer la dot et s’est donc endetté de l’équivalent de 2000€. Comment va-t-il rembourser ?

 

Nous rejoignent dans cette petite maison les familles Muniappan (5 enfants)  puis Kanan (4 enfants) ….. on a du mal à respirer !!! Muniappan vient de faire un AVC.

 

Rendez-vous non loin de là, au bord de la route avec le Père Isaac, basé  à Dindigul qui a amené avec lui Visuvasammal, accompagnée de sa fille et sa petite-fille adorable. Visuvasammal nous parait en bien meilleure forme qu’il y a 2 ans. Le père Isaac nous a evité le long trajet aller-retour de Dindigul (100km au sud de Trichy) : merci !!

 

En fin de journée, nous avons rencontré un couple aveugle, Lakshmanan, et fêté avec eux le premier anniversaire de leur fils Salomon pendant que la sœur aînée (3 ans) entonnait un Happy birthday to you, puis donnait un morceau de gâteau à son papa et sa maman !

 

Lundi 18 Janvier : Le Père Nithiya doit se rendre à Chennaï pour l’obtention de son visa pour l’Italie (il doit rencontrer le Pape François en février) ; Francis Xavier et Jacob nous accompagnent pour la journée.

 

Non loin de Trichy nous visitons Kokila, jeune femme abandonnée avec 2 enfants (8 et 6 ans), vivant chez sa mère ; souffrant d’un bras et d’une épaule, elle ne peut plus faire de ménages ; Francis Xavier lui conseille de recommencer à moudre de la farine comme auparavant et d’oublier le passé. TNEN lui donne 3000 roupies pour examens radiologiques.

 

Dans la même rue nous nous rendons chez Silambayee, mamie de 66 ans vivant avec ses deux petits-enfants, une fille de 16 ans et son petit frère de 3 ans ; la maman est décédée en mettant au monde le petit, le père avait déjà disparu, c’est la grande sœur qui fait vivre tout le monde en travaillant dans une manufacture d’épices et qui s’est juré d’élever son petit « roi », elle veut en faire un docteur : quel courage accompagné d’un sourire ravissant. Quelle leçon !

 

Encore un peu de route et nous voilà chez Julie Santhana Mary, que des voisins vont chercher alors qu’elle fait des ménages ; elle se remet petit à petit  de sa jambe cassée ; elle vit avec ses deux filles chez ses parents.

 

Nous nous rendons ensuite à proximité d’un camp de réfugiés sri-lankais ; l’accès au camp nous étant interdit, nous rencontrons dans une église voisine  d’abord Udaya Rani et ses deux enfants en uniforme d’école, très fiers de leurs trophées sportifs ; puis Anthony Jeevarathinam venu avec sa fille Sisilia, il élève seul ses deux filles, sa femme étant partie, tous trois ont des problèmes de santé. Enfin sur la route d’accès au camp, nous rencontrons Victoria, partie à pied pour nous chercher des cadeaux !

 

En fin de matinée, nous arrivons chez Mary Hilda ; son mari fiévreux depuis 2 mois doit voir un neurologue. Sa fille de 5 ans et demi que nous n’avions vu que dans ses bras à Udhayam a réussi à marcher un peu devant nous, malgré ses problèmes de cœur et de pied. Mary Hilda nous a préparé un très bon déjeuner.

 

S’ensuit un long trajet vers les faubourgs de Tanjore où nous trouvons Arockia Mary, veuve depuis 12 ans, qui vit avec ses parents et ses deux grands enfants, 20 et 17 ans, très sportifs et doués pour les études ; le garçon veut entrer dans la police, sa sœur dans l’armée ou la banque. Pour vivre elle vend des snacks et nous dit « le sourire chasse mes soucis ! ». Belle phrase à méditer. C’est une famille épanouie où le sourire et le rire sont de rigueur.

 

Sur la route du retour vers Trichy, nous nous arrêtons dans un bidonville où nous rencontrons Valarmathi, dans son logement d’à peine 10m2 sans fenêtre, où elle vit avec un mari alcoolique, leurs deux filles (9 et 12 ans) et une mamie atteinte de vitiligo. Sévère réprimande de Pierre envers le mari avec menace d’arrêt de toute  aide s’il continue de boire.

 

Nous rejoignent chez elle Sara et ses deux filles voilées, venues en voisines et très probablement aussi  mal logées ; le mari est mort de tuberculose mal soignée ; Sara fait des ménages dans 5 familles ; les deux jeunes filles travaillent bien à l’école.

 

Mardi 19 Janvier : toujours avec Francis Xavier et Jacob.

 

Nous suivons une longue route vers Thurayur-60kms-pour rencontrer Amsavalli qui vit dans une hutte dans un village isolé : « grande dame » selon Père Nithiya.

 

Elle vit avec ses beaux-parents, son mari handicapé polio (« love mariage » ce qui est rare en Inde)  qui passe ses journées dans une charrette inconfortable et ses deux filles l’une diabétique et l’autre avec des problèmes de hanches ; elle élève sept chèvres, travaille à l’occasion dans les champs, son mari est pensionné par l’état (1000 roupies/mois). C’est elle qui porte son mari quand il ne peut pas accéder avec sa carriole…

 

Amsavalli s’est coupé les cheveux pour les offrir en vue d’une vie meilleure !

 

Son mari nous a dit « Wife and daughters wonderful, thank you God, God is great » ; c’est vrai qu’Amsavalli rayonne malgré tous ces soucis. Encore une leçon !

 

 

 

Retour vers Trichy ; dans un village nous rendons visite à Subathra dont la maison est en très mauvais état : toit à refaire, murs lézardés, porte dégondée. Son fils, 16 ans, travaille depuis 6 mois dans une compagnie pétrolière, mais avec une situation précaire ; sa fille travaille bien et veut devenir tax-collector. Subathra est coolie dans les champs.

 

Francis Xavier fait faire un devis pour une remise en état de la maison.

 

 

 

Plus tard, près de Trichy, nous visitons Vinodhini qui après bien des soucis (TS) semble heureuse entre un mari «  qui ne boirait plus, ne se droguerait plus et ne serait plus violent » et son bébé Kanisha, 15 mois, qui adore son père. Ce dernier travaille régulièrement comme manutentionnaire dans une entreprise de transport.

 

Leur maison donnée par les parents du mari est petite mais en bon état.

 

 

 

Nous sommes happés dans le même quartier par une famille dont le fils 20 ans souffre d’une hanche depuis un accident de deux roues ; il ne peut travailler, ni s’asseoir. Il faudrait une opération mais les parents ne peuvent pas la payer. Une aide est envisageable si cette opération est effectuée dans un hôpital public. Francis Xavier s’occupe du devis.

 

Cette famille n’est pas parrainée.

 

 

 

Nous gagnons un quartier construit par Udhayam pour loger les pauvres ; ces maisons en très mauvais état doivent être rasées et reconstruites.

 

Nous rencontrons Adrine Mary, aveugle de 70 ans, cultivée, qui nous parle en anglais, qui vit dans une pièce très humide, aidée par sa voisine Rosi Mary.

 

Cette dernière, asthmatique, ne peut dormir chez elle car le plafond est en très mauvais état et l’humidité prend à la gorge ; elle dort avec son plus jeune fils qui a commencé des études de mécanique, chez Adrine Mary.

 

 

 

Dans la même rue nous avons vu Madasami, sa femme et l’ainée de ses filles qui sera dans quelques mois infirmière.

 

Plus loin Amalraj, père de deux filles, et son frère Susairaj avec sa petite. Leur maman a été parrainée depuis 1986, et les liens établis entre ces jeunes hommes et leur parrain sont très forts.

 

Ils étaient trois frères ; le plus jeune a été assassiné par une famille ne le voulant pas pour gendre ; les deux frères se débrouillent et n’ont plus besoin de parrainage, mais les courriers échangés avec leur parrain se poursuivent.

 

 

 

Enfin nous terminons nos visites en nous rendant chez Francis Xavier où nous rencontrons ses deux enfants  que nous avions déjà vus dans les locaux d’Udhayam ainsi que sa femme qui en qualité de sage-femme travaille souvent la nuit.

 

 

 


Le 20 janvier nous repartons en voiture vers Pondicherry.  Auparavant nous avons pris le petit déjeuner avec le père Selva, qui nous avait accueillis il y a 2 ans et 4 ans et qui a été muté dans un village voisin.
Nous arrivons vers midi à Villupuram où nous retrouvons le père Felix. Nous y retrouvons Betsy, l'américaine rencontrée il y a 2 ans, et qui vient passer 6 mois par an à Villupuram pour l'amélioration des méthodes d'éducation des enfants. Elle s’est en effet aperçue que les enfants ne redoublaient pas et qu’il était très fréquent qu’ils arrivent en 10 std (classe de seconde) ne sachant toujours pas lire …

 


Nous partons ensuite avec le père Felix pour rencontrer 3 familles parrainées par l'association depuis 2005 : la famille de Livina Mary, celle des 2 jumelles Leema et Leela (5 filles en tout …) et ensuite celle de Deepa et Siva élevés par leur mamie.

 

Ces 3 familles vivent dans des huttes de petite taille voire toute petite taille. Celle des jumelles a été endommagée par les inondations, nous donnerons donc un chèque à la maman.

 

Nous devons loger à Pondichéry à une heure de route (plus quand il y a des bouchons …).

 


Le lendemain 21/01 nous retournons chez le père Felix où nous retrouvons le père Nithiya et Arul Oli pour une journée de visites chez les familles parrainées (nous rencontrerons au passage des familles en attente de parrainage).

 

Nous rencontrons d’abord Kalai Selvi avec sa fille, en attente de parrainage. Puis nous rendons visite à  Siryia Pudhpam (parrainée) avec ses 4 enfants, dont la hutte a été complètement détruite (nous lui remettrons le 23/01 avant notre départ la somme de 425 € pour l'aider à reconstruire sa maison. Pour le moment elle vit dans un abri de fortune très précaire). Nous passons ensuite chez Magdalane (à parrainer), veuve dont le mari a été assassiné (elle connait le nom de l'assassin mais ne dit rien craignant des représailles). Elle est seule avec ses 2 filles, elle est plus ou moins bien vue par les gens du village, mais elle n’a pas le choix….

 

Après un déjeuner rapide retour chez le père Felix qui nous emmène avec le père Nithiya et Arul Oli chez Maghimai que nous avons rencontrée la veille chez le père Felix : nous lui annonçons qu'elle recevra l'aide lui permettant de reconstruire sa maison. Nous sommes entourés par la famille et  les voisins, très chaleureux, tout le monde veut se faire prendre en photo … Pour le moment elle est logée dans la hutte délabrée de sa maman, elle n’a donc qu’un des petits avec elle, les 4 autres sont à l’orphelinat.

 


Le jour suivant 22 janvier nous reprenons les visites de familles avec Arul Oli seulement car le père Nithiya a dû repartir sur Chennai pour les funérailles d'un ami prêtre. Il nous rejoindra le lendemain pour la réunion finale avec toutes les familles parrainées.

 

Nous rendons visite à Maari dont la plus jeune de ses filles, doit subir une intervention du coeur dans les prochains jours.

 

Puis nous nous rendons chez un couple d'aveugles parents d’une petite fille de 1 an et d'une petite fille de 3 ans, Monisha : cette famille sera rapidement parrainée par un nouveau sponsor.

 

Nous nous rendons ensuite chez Murugan, maman de 3 filles, parrainée. Les parents sont souvent absents (ils travaillent loin de chez eux, pendant des périodes pouvant être plus longues qu’un mois), laissant leur 3 filles seules pendant leurs absences.

 

Dans le même village, nous nous rendons ensuite chez Themnozi, abandonnée avec ses 2 filles par son mari et en attente de parrainage et chez Shanti (3 filles et un mari très âgé) en attente également. Nous passons chez notre guide Arul Oli, nous y rencontrons son épouse et ses 3 enfants.

 

Dernière visite chez Christa, famille à parrainer : elle est seule pour élever 2 petits, et vit dans une hutte en bord de rizière.

 


Le lendemain 23/01 jour de notre départ, nous nous rendons chez le père Felix pour la réunion finale avec l'ensemble des familles parrainées.

 


Nous avons l'heureuse surprise de retrouver Abirami, Savariammal et Johncy les 3 jeunes filles parrainées depuis 2005 : la première sera infirmière dans 1 an, la 2eme aura un post-master en informatique cette année et la 3eme est commerciale dans une entreprise ; seule Abirami est encore parrainée.
Les familles arrivent petit à petit et bientôt, elles sont toutes réunies.

 

Nous organisons une photo de groupe, suivie par des speechs. Speech de Fr Nithyia, puis de Fr Felix suivi par Pierre et Monique.

 


Réunion très émouvante : les familles nous remercient chaleureusement. Certaines s’expriment pour témoigner devant les autres que le parrainage a complètement changé leur vie.

 

Quelle joie de voir tous ces sourires d'enfants et de parents (et grands parents).

 

Un repas leur est offert qu’ils dégustent ensemble assis par terre comme à leur habitude servis par nos 3 grandes et notre chauffeur qui a vécu toute cette aventure avec nous.

 

 

 

Nous nous apprêtons à partir quand arrivent Alexander et les 2 familles parrainées à Cuddalore : Alexander, le Directeur de FHF à Cuddalore a eu la gentillesse de venir à notre rencontre à Villupuram. Nous avons le plaisir de rencontrer Vimala parrainée par notre ami Néo-Zélandais ainsi que la maman de Dinee, qui doit terminer des études d’infirmière cette année).

 

 

 

Fr Nithiya nous accompagne et profite de notre véhicule pour rejoindre Chennai.

 


Ceci conclut donc notre séjour dans le Tamil Nadu : nous sommes un peu fatigués par ce marathon de visites et de rencontres, mais nous rentrons chez nous le coeur rempli de joie et d'émotions. Toutes ces familles que nous aidons un peu nous donnent chaque fois une grande leçon de vie et de courage   !!!